A l’heure où les professeurs se sentent dévalorisés, un élève rend leur hommage.
C’est le pourcentage de professeurs de secondaire qui se sentent valorisés par la société (enquête Talis de l’OCDE). Donc par déduction, 93,4% des professeurs se sentent pas valorisés…
Bon, ce n’est un mystère pour personne, il flotte aujourd’hui chez les professeurs un sentiment de déconsidération assez malaisant. Il ne s’agit pas seulement de revendications politiques ou salariales, le malaise est plus profond. J’ai pu le constater, en préparant le livre plusieurs professeurs me l’ont confié, les professeurs ressentent un cruel manque de reconnaissance au sein de la société.
Pourtant, j’ai constaté combien leurs efforts et leur soutien m’ont aidé à m’épanouir intellectuellement et socialement. Grâce à leurs savoirs-faire géniaux, je suis passé d’élève médiocre, timide et en retrait, à un parcours littéraire d’excellence à Paris.
Comment les en remercier ?
Tout simplement en écrivant un livre qui leur serait dédié ! Mon ouvrage Chers Professeurs ! rend hommage à un métier aussi essentiel, caché au fond de la classe, et dont on ne prend pas toujours conscience de l’importance dans la société.
« Le livre de Maxime peut ainsi se lire comme un témoignage, un essai et un hymne à l’enseignement. C’est un acte de gratitude pour tous ses professeurs qui ont mis leur art à son service. »
Préface d’Eleonore Metzinger, professeur agrégé de Lettres modernes
ALERTE SPOILER : dans le livre, je raconte plusieurs belles anecdotes à ce sujet, comme ce jour où mon enseignante de théâtre fondit en larmes car critiquée par certains spectateurs… tous les élèves prirent alors les armes pour la défendre, et lui manifestèrent leur affection. Car si nous ne le crions pas tout haut, nous le pensons bien tout bas : merci cher professeur !